Qui d’entre nous n’a jamais essayé de changer quelqu’un de son entourage : conjoint, amis, membre de la famille, … sans que cette personne ne souhaite changer ? Est-ce que cela a fonctionné ?
Probablement non…Vous avez certainement dépenser beaucoup de temps et d’énergie en vain…
Essayer de changer une personne qui ne le souhaite pas ne sert à rien bien au contraire c’est contre-productif. Vous aller forcément rencontrer de la résistance.
L’attitude, le comportement, la façon de penser de la personne qui est en face de vous ne vous convient pas ? Ne vous convient plus ?
Deux options s’offrent finalement à vous : accepter la personne telle qu’elle est même si vous n’avez pas la même vision, la perception qu’elle ou bien … vous éloigner.
Si le comportement de la personne qui est en face de vous, vous affecte fortement alors il est probable qu’elle ne devrait peut-être pas faire partie de votre entourage. Malheureusement, il n’y a pas beaucoup d’options… Vous pouvez tenter d’ouvrir le dialogue mais si cette personne est convaincue que ce qu’elle pense est vrai, que ces actions sont les bonnes vous allez très certainement vous confronter à un mur.
En coaching, nous utilisons des outils comme la PNL (Programmation Neurolinguistique) dont l’un des grands principes est « la carte n’est pas le territoire »
La carte n’est pas le territoire
Ce principe nous permet de mieux comprendre pourquoi il est difficile de changer quelqu’un et de prendre conscience que cette personne n’a pas forcément tort dans sa façon de penser ou d’agir ou encore que vous n’êtes pas forcément le ou la seul(e) à avoir raison dans tout ça.
La carte signifie la représentation que l’on se fait du monde et que celle-ci est différente d’un individu à un autre. Il y a un seul territoire mais une infinité de carte => La carte n’est pas le territoire. Ce que vous pensez et que vous voulez changer chez l’autre est votre propre carte. Qu’est-ce qui vous dit que vous avez raison en voulant changer l’autre ?
Il n’existe pas de bonne ou mauvaise carte simplement il faut être conscient que chacun à sa propre carte, sa propre réalité. L’un et l’autre vous avez probablement raison d’agir de telle ou telle façon ou d’avoir telle ou telle pensée.
Notre carte du monde est unique car elle est constituée de divers filtres venant de nos expériences, de nos valeurs, de nos croyances, de notre éducation, etc…
Nous pensons souvent que notre vision des choses, du monde correspond aux personnes qui nous entourent : c’est confondre le territoire et la carte. C’est d’ailleurs dans ces cas là que des conflits peuvent apparaître.
Sachant cela, avant de chercher à changer quelqu’un vous pouvez vous interroger et réfléchir sur la différence entre vos cartes. Vous pourrez vous rendre compte que ce changement que vous souhaitez engendrer chez l’autre est l’envie que cela corresponde à votre propre carte.
Il est difficile de faire changer les autres même si l’on estime que cette personne à vraiment un comportement incorrect ou inapproprié.
Par exemple, on a tous cet(te) ami(e) qui est constamment en retard et cela nous agace. Vous voulez le/la faire changer? BONNE CHANCE! A part vous disputer avec lui/elle en lui faisant la remarque et vous énervant vous n’arriverez à rien… Peut-être que la fois suivant il/elle fera un effort mais la fois d’après il/elle sera de nouveau en retard.
Pour mieux comprendre l’effort que vous demandez à cette personne vous pouvez vous fixer le challenge de changer une de vos habitudes par exemple
Pour mieux comprendre l’effort que vous demandez à cette personne vous pouvez vous fixer le challenge de changer une de vos habitudes
Par exemple, de ne plus boire votre café qui vous fait tant de bien le matin au réveil pendant 30 jours. Cela sera difficile? Demander à quelqu’un de changer signifie un effort important voire TRES IMPORTANT.
L’idée de cet exercice est de vous rendre compte que vous demandez quelque chose de difficile à cette personne.
Si vous le faites, vous verrez que votre seuil de tolérance augmentera très certainement ainsi que votre respect des autres.
